mardi, avril 18, 2006

Des origines au développement de la presse balnéaire

Le Second Empire voit se créer puis se développer les stations balnéaires sur la côte du Calvados. Alors que les bourgs littoraux se développent, des journaux sont créés. A Trouville-Deauville sont fondé des journaux comme La Plage (1863-1903) ou plus tard L’Avenir de Trouville et de Deauville (1876 – 1944). La plupart de ces journaux sont voués à l’information générale. En période estivale, ces journaux augmentent leurs tirages et parfois leur pagination pour satisfaire la demande croissante liée à l’afflux de touristes. Sous la Troisième République, une presse dédiée au tourisme et à la vie balnéaire est née. C’est cette presse qui va ici retenir notre attention.

Après avoir fait un tour d’horizon de la presse balnéaire de la Troisième République, nous constaterons qu’elle s’adresse à un lectorat très spécifique.


Naissance de la presse balnéaire

La presse balnéaire naît sous le Second Empire en réponse à un nouveau mode de vie « aristocratique » : la villégiature. Nous pouvons dessiner le portrait type du touriste balnéaire[1]. D’abord, le touriste est d’origine urbaine. Spécifiquement parisien au début, il vient peu à peu de toutes les grandes villes d’Europe. Ensuite, le touriste balnéaire appartient aux couches supérieures de la société. Aristocrate ou bourgeois, le touriste doit disposer de temps, de loisirs et d’argent. Ce touriste présente toutes les caractéristiques du bon lecteur de presse. Il est habitué à disposer d’un kiosque diversifié et il détient le capital culturel et économique suffisant. Certains entrepreneurs ont perçu le potentiel de lecture de ce lectorat et se sont lancés dans l’aventure de la presse balnéaire. En juin 1857 est fondé le Journal de Trouville « publié pendant la saison des bains et spécialement pour la jolie colonie dont il emprunte le nom » (PL, 27/06/1857). Premier du genre, il est l’émanation balnéaire du journal Le Pays d’Auge. En 1859, repris en main par Charles DESLYS, le journal se tourne radicalement vers le baigneur. Le nouveau rédacteur « y racontera la chronique du Casino avec la verve normande qu’on lui connaît, et dans le monde des baigneurs, rien n’échappera à sa perspicacité sentimentale et légèrement railleuse. C’est dire qu’il sera l’enfant gâté de la plage. » (PA, 07/1859) Voilà le ton de cette presse balnéaire du Second Empire. Le discours doit être léger et divertissant et les informations utiles aux baigneurs. Ce pionnier de la presse balnéaire disparaît en 1870. Le Journal de Trouville s’est lancé à peu près seul dans l’aventure de la presse balnéaire. Avec la République et les nouvelles conditions de développement de la presse, de nouvelles publications balnéaires sont lancées.

Revue de la nouvelle presse balnéaire

De Honfleur à Cabourg : la Côte Fleurie[2]

La presse balnéaire de la côte fleurie est de loin la plus importante du département. On ne dénombre pas moins de 8 publications balnéaires réparties équitablement entre Deauville et Trouville.

Le journal Les Echos de Deauville – La Plage fleurie (1912-1914) est une publication balnéaire typique de la Belle Epoque. Elle contient beaucoup de photographies et s’intéresse à la mode et à la vie artistique.

A Deauville toujours, se distingue par sa longévité La Plage fleurie qui paraît de 1919 à 1938. Le cas de ce journal est assez atypique. En 1919, la parution permanente et la présence majoritaire d’informations générales tendraient à prouver qu’il s’agit d’un journal généraliste. Pourtant, le contenu de La Plage fleurie est très proche de celui de la presse balnéaire : listes des étrangers, programmes des casinos, sports, etc. Durant l’été, un principe est adopté : « La Plage fleurie doit durant la saison s’incliner de grand cœur devant ses Hôtes en remettant à plus tard ses petites histoires locales » (La Plage fleurie, juillet 1937). Le journal augmente alors ses tirages et se concentre sur la vie balnéaire. La Plage fleurie est donc un journal généraliste qui devient un journal balnéaire pendant la saison. En 1922, le journal connaît son premier changement de formule et devient une revue saisonnière sur papier glacé et au petit format. Le contenu se recentre sur les arts comme la littérature, la musique ou la mode. La revue laisse une place très importante à la publicité. En 1935, le journal connaît à nouveau un changement de formule en devenant un journal généraliste tout en conservant la pagination sur papier glacé. Fin 1935, le journal adopte une mise en page classique et beaucoup plus sobre.

A Trouville, la concurrence est très rude. Né en 1902, le journal Le Sable adopte pour credo la défense de la côte normande. Il entend être l’organe de ceux qui ont un avis et qui le défende. Dans un tout autre genre, La Reine des plages, fondé en 1927, se présente comme le journal de Trouville et de Deauville et des stations voisines. Il traite principalement de la vie balnéaire mais contient également des nouvelles générales. La saison suivante La Reine des plages devient Le Journal de Trouville, la Reine des plages - Organe indépendant des intérêts généraux de Trouville. L’éditorial du premier numéro explique ce changement de nom et de formule : « Comprenant le bien fondé de ses revendications et le mérite de ses efforts, [des] propriétaires et des commerçants ont poussé à la création d’un nouvel organe qui continuerait en l’accentuant et en le généralisant le programme que la « Reine des Plages » avait fait sien ». Le journal passe aux mains d’une société anonyme et se dote de moyens plus importants. Pour rassurer le lecteur, on affirme que les nouveaux investisseurs sont Trouvillais de cœur et que de toutes façon, les rédacteurs sont tous propriétaires à Trouville. Les « capitalistes hardis misent sur le retour de Trouville ». Les conséquences de ce changement de main sont immédiates. En 1928, même si les sujets traités tournent toujours autour de Trouville et du tourisme, le journal n’est plus une publication balnéaire. Ce rachat démontre que la presse balnéaire fait partie des investissements possibles sur la côte normande. Nous voyons ici que des hommes d’affaires prennent le contrôle du journal en misant sur un retour en force de la station. Vu de Paris, un organe de presse ou une parcelle de terrain peut s’avérer être un placement enrichissant. La transformation du journal balnéaire en journal généraliste ne va semble-t-il pas plaire au lectorat puisque le titre disparaît la même année.

A sa création en 1907, Trouville-Deauville n’est pas un journal balnéaire. En 1913, le journal change de formule et devient Trouville-Deauville – Journal des Etrangers. Il entre alors dans la famille des publications balnéaires.

Bien qu’affublées des titres accrocheurs comme La Reine des Plages ou Paris-Trouville et Gazette des Bains, les publications ne dépassent guère le cap fatidique des deux saisons de parution.

A Villers-sur-mer, l’aventure balnéaire se résume au Villers-Plage qui parait en 1892. Le journal tente de s’imposer en tant que journal balnéo-artistique en privilégiant la musique, les beaux-arts ou encore le théâtre. Il est resté incompris.

Si la côte fleurie est un terreau fertile pour la création de journaux balnéaires, les publications survivent bien peu de temps. La situation de la presse de la côte de Nacre semble bien différente.

De Ouistreham à Courseulles : la Côte de Nacre

Sur la côte de Nacre, le premier numéro de la Plage Caennaise est publié le dimanche 22 juillet 1888. Le journal paraît le dimanche et le jeudi, de la fin juillet à la fin septembre 1888. L’administration et la rédaction du journal sont à Caen et celui-ci entend couvrir la Côte de Nacre qui s’étend de Courseulles à Ouistreham. La principale caractéristique de ce titre est sa furtivité puisqu’il ne paraîtra qu’une saison. Ce fut également le cas de L’Echo de la plage qui paraît à Ouistreham durant l’été 1888.

L’année suivante, est lancé le journal balnéaire Caen-Bains-de-mer. Publié de 1889 à 1897, l’hebdomadaire paraît le dimanche de la fin juillet à la fin septembre. Le journal se signale par la diversité des auteurs des articles. Il est rare de trouver deux articles du même auteur dans un même numéro. Le troisième journal balnéaire caennais est La Plage normande, organe des stations balnéaires, qui paraît de 1896 à 1897.

Le Lutin, organe hebdomadaire des plages, parait de 1894 à 1896. Ses fondateurs, H. Brunel et G.Houssaye ont choisi d’implanter le siège du journal à la Maison du Grand Orient à Luc sur Mer.

En 1897, le Lutin, la Plage normande et Caen-Bains de mer fusionnent sous le titre Caen-Bains de mers, ce jusqu’en 1899. Comme pour afficher le compromis, on prend le titre « Caen-Bains de mer » mais on conserve la mise en page particulière en rouge et blanc du Lutin. Les journaux balnéaires de la Côte de Nacre ont su s’adapter pour durer puisqu’ils ont préféré s’unir que de disparaître. Doit-on en conclure à une atmosphère plus sereine sur la Côte de Nacre que sur la Côte Fleurie dans le petit monde de la presse balnéaire ? L’anecdote suivante nous en dissuade. La « fraternité » entre les journaux est perceptible dans la presse généraliste comme dans la presse balnéaire. Il est habituel de saluer l’arrivée d’un confrère ou de regretter sa disparition. Pourtant, des querelles éclatent parfois au sein de la presse balnéaire. Ainsi, une polémique éclate à la fin de la saison 1894 entre le Lutin et l’Echo des Plages. Le premier a accusé le rédacteur du second de ne pas « pouvoir aligner deux phrases sans faire une faute d’orthographe ». Pour prouver le contraire, l’Echo veut organiser un concours d’orthographe entre les rédacteurs des feuilles rivales. Les railleries se poursuivent par publications interposées et l’Echo dépose une plainte pour diffamation une fois la saison terminée. Les contraintes de parution saisonnière laissent, comme on l’imagine, le lecteur-touriste en haleine jusqu’à la saison suivante. En juillet 1895, le premier mot du Lutin est d’annoncer, non sans la contester d’ailleurs, la décision de justice qui l’oblige à payer des dommages et intérêts à l’Echo. Ce genre de querelle est assez fréquent et cela prend une importance particulière compte tenu du faible nombre de titres et du faible nombre de numéros par an. Malgré ces petites rivalités, la presse balnéaire de la Côte de Nacre a démontré qu’elle savait dépasser les luttes intestines pour continuer d’offrir aux touristes une publication balnéaire.

L’Echo des plages, un monument de la presse balnéaire


L’aventure de L’Echo des plages ne peut être comparée avec celle de ses confrères. D’abord, sa longévité est extraordinaire. Le journal paraît tous les étés de 1892 à 1953. Seules les deux guerres suspendent la publication du journal. Le 9 août 1914, le touriste y lit : « au moment ou nous écrivons ces lignes, nul ne sait à quelle époque le fléau de la guerre – le plus terrible de tous – disparaîtra de la scène du monde ». Si le journal balnéaire ne paraît plus de façon autonome de 1914 à 1921, une rubrique « Echo des plages » est insérée dans l’Echo normand (1896 – 1932), autre publication de l’entreprise de presse qui publie l’Echo des plages. On fait avec les moyens du bord mais l’essentiel est préservé : la continuité de la publication. De 1935 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le journal suspend complètement sa parution. Cette interruption s’avèrera positive puisque cela lui permettra de reparaître après la guerre[3]. Nous voyons donc que la longévité de la publication est exceptionnelle. Ensuite, l’audience de la publication est sans commune mesure avec celle de ses confrères. Dans l’Entre-deux-guerres, le journal atteint le tirage record de 55 000 exemplaires pour une diffusion hebdomadaire ou bihebdomadaire. Tous ne sont pas distribués dans le Calvados. Dès 1899, L’Echo des plages est vendu à la gare Saint Lazare et dans les kiosques des grands boulevards parisiens. On peut ajouter encore un trait d’originalité qui tient aux ambitions du journal. Alors que les titres les plus ambitieux couvrent 10 stations, L’Echo, lui, adopte une stratégie de grande ampleur. A sa création, il couvre la côte de Houlgate à Courseulles mais rapidement s’étend. Il atteint Grandcamp rapidement et s’affiche, à sa résurrection en 1921, comme l’« Organe des Plages Normandes » puisqu’il couvre l’ensemble du littoral de Grandcamp à Dieppe. Cette couverture repose sur un vaste réseau de correspondants dans chaque station. Enfin, comme pour confirmer son originalité, le journal est publié sur papier rose. Ce destin extraordinaire est à attribuer aux deux hommes de presse que sont MM Le Boyteux et Marin-Thibault, les directeurs successifs du journal. Ils ont su adapter le contenu de leur publication à l’époque tout en restant fidèle à « la raison d’être du journal qu’est la défense des intérêts de nos plages ».

Ce passage en revue de la presse balnéaire révèle la multiplicité et la diversité des publications balnéaires. Ces journaux sont tous le fruit d’une aventure dont il convient d’évoquer les motivations.

Pourquoi créer un journal balnéaire ?

La création d’un journal balnéaire est une entreprise originale. Les objectifs et les moyens de ces publications n’ont rien à voir avec ceux de la presse généraliste.

Lors de la création du journal Le Sable le 3 juillet 1902, sa rédaction présente ses ambitions à ses lecteurs : « Que sera ce journal ? Essayera-t-il comme la plupart de ses confrères de résoudre les grands problèmes politiques ou religieux ? Nullement. Notre but est autre. Nous voulons consacrer nos colonnes à la défense des intérêts des Plages Normandes, si négligés souvent par des municipalités incapables et en proie à des luttes intestines regrettables ». Le premier objectif d’une publication balnéaire qui se respecte est la défense des intérêts des stations de la côte normande. Revendiquée par tous, cette défense passe par la promotion des stations, du climat, des établissements de la région, bref, de tout ce qui touche de près ou de loin au tourisme. Puisque l’on parle de défense, on peut s’interroger sur la provenance des attaques contre la côte calvadosienne. A en croire la presse, l’ennemi est invisible. Une rumeur, une campagne de presse, un discours peuvent être interprétés comme une menace pour les intérêts de la côte. Cette velléité de défense n’est pas réellement justifiée. Plus que de défense, il s’agit en fait d’une action de promotion touristique. La seconde caractéristique des journaux balnéaires est qu’ils ne sont pas politisés. On peut avancer deux raisons pour justifier ce caractère non politique. D’abord, cela permet de viser un lectorat plus large. Le lectorat balnéaire du Second Empire est issu des classes dirigeantes et se situe traditionnellement à droite de l’échiquier politique. Avec la Troisième République, la bourgeoisie d’affaires et les classes moyennes sont de plus en plus nombreuses sur nos côtes[4]. Cette diversification sociale au sein même des milieux aisés provoque également un brassage politique. La presse balnéaire de la République doit donc pouvoir traverser les clivages politiques pour toucher le plus grand nombre. Ensuite, cette non politisation résulte du sujet traité. La conscience politique du journaliste n’est guère mobilisée lorsqu’il s’agit de rendre compte de la vie balnéaire. Nous voyons donc que par son contenu, la presse balnéaire peut se dispenser d’une quelconque politisation, ce qui lui permet de viser un plus large lectorat.

Ensuite, Le Sable propose « d’ouvrir une tribune où chacun, même en gardant l’anonymat, pourra exposer ses idées ». Permettre l’expression du lecteur est l’objectif de la plupart des publications balnéaires. Cette volonté se manifeste par une rubrique « Courriers des lecteurs » ou « Libres propos ». Parfois, la presse balnéaire propose des concours d’écriture à la manière de Caen-Bains de mer qui propose un concours d’esprit. Le journal invite le lecteur à composer un quatrain sur le thème : la mort d’un pêcheur. Le texte gagnant est publié dans le numéro suivant. Les publications balnéaires veulent faire participer le lecteur à la composition du journal. On tente de fidéliser le lecteur en personnalisant le journal. Il s’agit d’apporter au touriste parisien ce que la presse de diffusion nationale ne peut lui apporter. La presse locale est seule à pouvoir offrir à ses lecteurs une expression directe. Dans le cas de la presse balnéaire, le baigneur a le temps et les moyens intellectuels pour rédiger quelques lignes ou une poésie pour la feuille de la station. On peut également supposer que ces concours d’esprit ou ces tribunes sont autant d’occasion pour la haute société de briller. Un bon mot ou un trait d’esprit diffusé dans la presse balnéaire entretiennent la gloriole personnelle des boute-en-train mondains !

Pour ce qui est du contenu des articles, on traite le plus souvent de tout ce qui a trait à la culture et aux loisirs : « A l’Art et à la Littérature, nous consacrerons la plus grande place possible. Les Sports, les Courses ne seront pas non plus oubliés et nous pouvons affirmer que nos collaborateurs sont des Maîtres en la matière et qu’ils auront à traiter » (Le Sable, 03/07/1902). La vie balnéaire revêt en effet deux facettes. La première facette est culturelle. Les spectacles, concerts et pièces de théâtre sont donnés dans les salons des casinos. Rappelons que cette société balnéaire compte beaucoup d’artistes ou d’écrivains. La seconde facette de la vie balnéaire est également celle qui attire de plus en plus de touristes : le sport. Les gymnases et salles d’armes continuent de réunir les hommes. Mais ceux-ci se retrouvent désormais également sur les champs de courses hippiques ou les terrains de polo. Nous constatons que le contenu de la presse balnéaire s’adresse à la fois aux hommes et aux femmes. Toutefois, il est rare de trouver des rubriques féminines, sur la mode par exemple. De la même façon, l’activité masculine que constitue le jeu en casino est rarement présente dans la presse balnéaire. On préfère évoquer les activités destinées à la fois aux hommes et aux femmes dans le souci de toucher le plus grand nombre. A ce titre, la presse balnéaire est le reflet de la vie balnéaire du plus grand nombre de touristes.

La création d’un journal balnéaire répond donc à deux objectifs principaux qui sont faire la promotion des stations balnéaires et toucher un lectorat le plus large possible.

Nous pouvons d’ores et déjà dire que la presse balnéaire est née du phénomène balnéaire et qu’elle va l’accompagner pendant toute la Troisième République. Les publications sont diverses dans la forme et dans le fond mais chacune d’elle s’adresse à un même lectorat très spécifique.


[1] DESERT (Gabriel), « Les formes de sociabilité dans les milieux balnéaires : les plages normandes au XIXème siècle », De la sociabilité : spécificité et mutation, Montréal, Boréal, 1988.

[2] L'expression « Côte Fleurie » a été prononcée la première fois dans un discours à Deauville en 1903, par le Comte Raymond Coustant d'Yanville, alors Conseiller général du Calvados mais surtout Président de la Société d'Horticulture de l'arrondissement de Pont-l'Evêque, s'adressant aux horticulteurs locaux. D'après : BERGEN (BW), La Côte Fleurie, Evocation d'une richesse, Condé-sur-Noireau, Editions Corlet, 1997.

[3] L'ordonnance du 20 août 1944 interdit la publication de tous périodiques ayant paru sous l'occupation allemande. L'ordonnance du 30 septembre 1944 interdit la reparution des quotidiens qui avaient continué de paraître en zone Nord après le 25-6-1940.

Source : Legifrance.fr

[4] DESERT (Gabriel), « Les formes de sociabilité dans les milieux balnéaires : les plages normandes au XIXè siècle », De la socialité : spécificité et mutation, Montréal, Boréal, 1988.

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