jeudi, avril 13, 2006

Le Titanic : chronique d’un fiasco médiatique

Notre point de vue contemporain ne peut imaginer que le naufrage du Titanic n’ai pas fait la Une. Or, la presse du Calvados manque l’événement. Comment comprendre ce fiasco médiatique ? Nous allons dans un premier temps analyser le traitement du naufrage, rubrique par rubrique, numéro par numéro. Il importe d’évaluer le temps de réaction de la presse mais aussi l’exactitude des informations données. Ensuite, nous allons nous interroger sur les causes de ce vide et situer, à cet égard, la presse calvadosienne par rapport à la presse nationale et internationale.

Le naufrage en quelques mots

Pour suivre le déroulement de cette chronique, il importe de résumer en quelques mots le naufrage du Titanic.

Au cours de son voyage inaugural, le grand paquebot Titanic, fer de lance de la compagnie White Star Line, se dirige à assez vive allure vers New York. Le dimanche 14 avril 1912 à 23h40 (heure anglaise à bord du paquebot soit le lundi à 00h40 heure française), le Titanic heurte un iceberg. Les informations émises par le paquebot en détresse sont reproduites par le Figaro du 17 avril (ci-contre). Les heures indiquées sont à l’heure de New York puisque ce sont les heures de réception à Cap-Race.

Le navire sombre à 2h20 (heure française) le 15 avril. Le Carpathia arrive près de deux heures après sur les lieux du naufrage et récupère les rescapés à bord des canots de sauvetage. Le bilan humain s’élèvera à 1490 disparus et donc à 711 survivants. Le navire comptait en effet 2201 personnes à bord dont 1316 passagers.

Une fois ces quelques précisions apportées, nous pouvons débuter notre chronique du naufrage dans la presse.

Lundi 15 avril - Le lecteur calvadosien apprend le naufrage du Titanic le jour même. Dans sa rubrique, « Par téléphone », le Journal de Caen en date du 15 avril 1912 titre: « Un paquebot coule au large de Terre Neuve ». Même si l’annonce est faite en page 3, compte tenu des délais d’impression, on note une remarquable réactivité du quotidien caennais. Le contenu de l’article est beaucoup moins flatteur. Si l’on sait que le navire a bel et bien sombré à cause d’un « banc de glace », les autres informations sont toutes erronées. Le nombre de passagers d’abord, est sous-estimé de près de 25 % puisque l’on annonce 1642 passagers. Le terme de « passager » désigne l’ensemble des personnes à bord lorsqu’il est utilisé sans précision. Ensuite, on affirme que trois paquebots se sont dirigés vers le Titanic (Baltic, Olympic, Virginian) mais le nom du paquebot qui portera effectivement secours au naufragés n’apparaît pas. Enfin, le bilan dramatique du naufrage est inconnu puisque l’article se clos par : « Ce matin, on annonçait d’Halifax, d’abord, que les passagers n’étaient pas en danger et ensuite qu’ils étaient tous sauvés ».

De l’autre coté de l’Atlantique, The Times-Dispatch[1], le grand quotidien édité à Richmond est le premier à réagir dès le 15 avril. Le ton est assez prudent : « Le Titanic a heurté un iceberg ». Les seules sources dont dispose le journal sont les dépêches télégraphiques du paquebot Virginian. Le paquebot transmet à terre la dépêche du Titanic qui annonce la collision avec l’iceberg et demande de l’assistance. Le Virginian se met en route vers le lieu du naufrage. Par prudence ou par absence d’information, le quotidien américain ne fournit aucun détail et n’avance aucun bilan du naufrage.

Nous voyons donc que la réactivité du quotidien caennais est remarquable. Rares sont les journaux qui annoncent le naufrage le 15 avril et le Journal de Caen est de ceux-ci. Toutefois, le quotidien caennais commet l’erreur de privilégier les nouvelles optimistes dans le flot de dépêches contradictoires qui arrivent dans les rédactions de presse.

Mardi 16 avril - Le lendemain mardi 16 avril, pas une ligne n’est consacrée au naufrage dans le Journal de Caen. A quoi bon s’inquiéter puisque l’ensemble des passagers est sauvé ? Au même instant, le Times de Londres titre en énorme et en rouge : TITANIC DISASTER. Une gravure en couleur représentant le naufrage du paquebot occupe un quart de la une. Le journal se base sur les deux dépêches de l’agence Reuters reçues de New York à 20h15 et 20h20 le 15 avril. On connaît alors les circonstances du naufrage. On affirme que le Carpathia est arrivé sur les lieux du naufrage à la mi-nuit du 15 avril. L’article affirme que « 673 âmes » ont été sauvées. La White Star Line est moins précise puisqu’elle se contente de dire que quelques centaines de naufragés sont à bord du Carpathia mais craint que beaucoup de vies aient été perdues. Aux Etats-Unis, le News Leader de Richmond porte le bilan à 1302 morts alors que le Los Angeles Times craint la perte de 1500 vies. Ce dernier évoque la fin tragique des hommes de la bonne société après qu’aient été évacués les femmes et les enfants. 675 des 1200 passagers aurait été sauvés. On rappelle que le navire était doté des dernières innovations techniques et qu’il avait coûté 10 millions de dollars. Ceci ne l’a pas empêché de « couler comme une pierre ».

Le 16 avril, le naufrage du Titanic est bien un événement médiatique dans la presse anglo-saxonne. Il n’en est rien dans la presse française. Par exemple, le Figaro ne publie qu’une brève dépêche. Dans le Calvados, le Journal de Caen ne transforme pas l’essai marqué la veille puisqu’il n’écrit pas une ligne sur le Titanic. Comment expliquer ce fiasco médiatique ? L’élément principal de cette confusion est l’agence Havas. Il apparaît que, contrairement à l’agence Reuters, l’agence Havas n’a effectué aucune sélection dans les dépêches qu’elle a diffusée. Havas inonde les rédactions de dépêches contradictoires et les journaux sont incapables de percevoir l’événement.

Mercredi 17 avril – Dans la presse calvadosienne, le ton change le 17 avril. On lit à la Une qu’une dépêche de l’agence Havas est arrivée au journal le matin du 16 avril à 8h30 soit 12 heures après que les dépêches Reuters soient arrivées dans les rédactions anglo-saxonnes. On peut supposer que ces 12 heures de trop ont empêché la présence du naufrage dans le numéro du 16 avril. La communication est « immédiatement affichée en salle des dépêches ». L’article reconnaît la stupeur de la rédaction face à la nouvelle d’un lourd bilan qui contredit les nouvelles précédentes. On annonce 675 rescapés pour un nombre de passager entre 2200 et 3100. Le nombre de rescapés est proche de la réalité puisqu’il n’est sous estimé que de 5 %. On remarque également que le journal a tiré les leçons de l’erreur de l’avant-veille puisqu’il adopte une extrême prudence dans l’évaluation du nombre de passagers.

Dans le même numéro, la rubrique « Dernière heure » en page 3 permet de publier les nouvelles les plus récentes. Après avoir sous estimé le nombre de victimes, on tombe dans l’excès inverse en annonçant 1600 morts. Pour la première fois, on distingue le nombre présumé de passagers classe par classe, et également l’équipage. Apparaît également pour la première fois le nom du Carpathia qui aurait recueilli 675 passagers. On évoque le fait que trois Français étaient à bord.

Toujours dans le même numéro mais cette fois dans la rubrique « Par téléphone », le journal se résout à énoncer les nouvelles dont il dispose sans les accréditer. On annonce 868, 875 ou 888 survivants. On peut dire que l’on manque de nouvelles directes. On se base sur un radiotélégramme reçu à Boston et émanant de l’Olympic qui lui-même les tient du Carpathia. On se fie également au quotidien new-yorkais le Lloyd qui a reçu un télégramme de Montréal. Devant l’affluence de nouvelles contradictoires, le journal ne peut fournir d’informations sûres. Néanmoins, on souligne la présence, parmi la liste des 60 premiers survivants, de Bruce Ismay, présenté comme un des propriétaires de la White Star Line.

Le numéro du 17 avril évoque donc à trois reprises le naufrage du Titanic. Les nouvelles sont contradictoires et confuses. On perçoit donc les limites liées aux conditions d’impression qui ne permettent pas une retranscription rapide des nouvelles.

Alors que le Journal de Caen démontre qu’il n’est pas en mesure de traiter le naufrage comme un événement, la presse parisienne tente de relever le défi. Le Figaro est un exemple en la matière. D’abord, le journal fait part à ses lecteurs de l’extrême confusion des dépêches et affirme que désormais, on dispose d’une information suffisamment précise pour publier un article. Ensuite, on avance un bilan assez précis de 1492 morts. La gravité du bilan est expliquée par le manque de temps disponible pour l’évacuation. On salue l’héroïsme des hommes qui sont restés à bord par devoir. L’article se termine par la retranscription des dépêches envoyées par le Titanic entre 10h50 et 00h27 (heure de New York). Le Figaro fait donc une entrée tardive mais remarquable par sa précision dans la couverture médiatique du naufrage. Aux Etats-Unis, The Times-Dispatch, qui rappelons le a été le premier à annoncer le naufrage, est victime du même syndrome que le Journal de Caen puisqu’il annonce des chiffres erronés : 1302 mort (sous-estimation de plus de 10 %) et 868 rescapés (surestimation de 22%). Le journal se base sur les estimations Havas de la veille alors que Reuters annonce autour de 1500 morts.

Le 17 avril est le jour où la presse française qui est passée à côté de l’événement tente de rattraper son retard. Si le défi semble brillamment relevé par la presse parisienne, la presse calvadosienne a elle bien du mal à sortir de la confusion. Nous voyons toujours transparaître les imprécisions liées à l’extrême difficulté qu’avaient les agences de presse d’établir un bilan fiable.

Jeudi 18 avril - Le 18 avril, le Journal de Caen publie enfin un article à la mesure de l’événement. Un long article à la Une s’intitule : « Le naufrage du Titanic». Dans un premier temps, on rappelle les estimations qui font craindre plus de 1500 victimes et seulement 868 rescapés. Ensuite, on explique que le navire le plus proche du lieu du naufrage était à 7 heures de marche à toute vitesse. Ce long délai d’assistance est considéré comme un facteur aggravant du bilan du naufrage. L’article décrit « les derniers moments à bord du navire » en se basant sur les dépêches télégraphiques envoyées de façon continue par l’opérateur du Titanic. Le capitaine, prenant conscience que le navire va sombrer, ordonne l’évacuation des femmes et des enfants. A minuit et demi, les émissions télégraphiques cessent, ce qui fait penser au journaliste que l’eau a atteint la salle des machines. Le journal suppose (à tort) que de nombreux canots de sauvetage ont été happés par le tourbillon du navire lorsqu’il a coulé. Bien que l’article n’apporte pas d’élément nouveau, sa présence à la une montre que la presse a bien perçu la portée de l’événement. En page 3, le journal tente d’affiner le bilan humain d’ « après les nouvelles les plus sûres ». On dénombrerait 1328 victimes dont une trentaine de cuisiniers français qui auraient tous péri. Le compte-rendu du capitaine du Parisian, qui a exploré le lieu du naufrage, confirme qu’aucun naufragé n’a pu survivre en dehors de ceux recueillis par le Carpathia. De fait, l’eau presque gelée a été fatale à ceux qui n’avaient pu prendre place sur les canots de sauvetage trop peu nombreux.

Si l’article à la une témoigne bien de la volonté du Journal de Caen de faire percevoir à ses lecteurs l’ampleur de l’événement, les informations fournies en page 3 sont encore inexactes comme le nombre de disparus sous-estimé de 10%.

Près de 5 jours après le naufrage, la presse hebdomadaire calvadosienne commence à rendre compte de l’événement. Ainsi, La Lanterne Falaisienne titre en page 3 : « Un transatlantique géant a sombré avec 1312 passagers ». La Lanterne évoque les caractéristiques du paquebot qui alliait le luxe et les innovations techniques. Après avoir affirmé qu’aucun officier n’a quitté le navire (ce qui est inexact), on énumère les fortunes des multimillionnaires noyés. On dénombre 868 survivants sur les 2358 passagers. Comme dans le Journal de Caen, on retrouve la sous estimation de 10% du nombre des victimes issue de l’agence Havas. La rubrique « Dernière heure » de la Lanterne rectifie le nombre de passagers qui serait alors 2180. On voit apparaître un début de polémique sur le nombre canots de sauvetage à bord. De l’autre coté de l’Atlantique, The Peoria Herald-Transcript annonce que « 1800 personnes sont allées dans leur tombe océanique ». Son confrère The Times Dispatch s’insurge du fait que la Carpathia, toujours en route pour New York, ne veuille donner aucun détail. Le journal ne supporte plus ce « suspens intolérable ». Vendredi 19 avril - Le 19 avril, le Titanic ne fait plus la Une du Journal de Caen. L’article placé en page 3 annonce que le Carpathia a envoyé la liste des passagers de la première et de la deuxième classe. Pour autant, aucune estimation du nombre de victimes n’est proposée. L’article évoque le manque de canots en ces termes : « Il est certain maintenant que l’énorme paquebot si tragiquement disparu au cours de son premier voyage, n’avait pas à son bord un nombre suffisant d’embarcations de sauvetage pour recevoir tous ces passagers et son équipage : il ne possédait que seize canots ». Si les constructeurs du bateau et la White Star Line ne sont pas cités, leur responsabilité est indirectement mise en cause dans l’insuffisance du nombre de canots. Toutefois, le ton n’est absolument pas polémique. La liste des victimes du Titanic est également la nouvelle la plus importante pour la presse anglo-saxonne et l’information figure à la Une. Il faut dire que la plupart des passagers étaient anglais ou américains et que les noms des survivants sont particulièrement attendus dans les deux pays. Le chiffre de 739 vies sauvées est avancé, ce qui est proche de la réalité.


Samedi 20 avril - Le 20 avril, la donne est totalement différente : le Carpathia est arrivé à New York. Pour les professionnels de l’information, cela signifie que les témoins directs et les acteurs involontaires du naufrage sont disponibles. Conscients d’être attendus par l’ensemble de la presse, un Comité des survivants a préparé une note à remettre à la presse. Cette note est publiée in extenso : « Nous soussignés, passagers survivants du « Titanic », afin de prévenir toute déclaration sensationnelle et exagérée, considérons de notre devoir de donner à la presse un énoncé des faits parvenus à notre connaissance et que nous croyons exacts ». Suit une succession d’affirmations sur le suicide du capitaine et d’officiers, sur les circonstances du naufrage. Probablement pris de cours, le quotidien caennais n’infirme ni ne confirme l’exactitude des faits révélés par le Comité des passagers survivants. Ce n’est qu’un communiqué et il prend logiquement place en page 3.

Dimanche 21 avril - Le 21 avril, le Titanic revient à la Une du Journal de Caen. L’article décrit l’arrivée des survivants avec l’idée que les naufragés sont bouleversés : des rescapés dans des « accoutrements extraordinaires », des personnes avec « des idées dérangées depuis la catastrophe ». Le journal précise que quelques-uns seulement gardent leur sang-froid. Ensuite vient la description des circonstances du naufrage. S’affrontent alors deux versions sur les minutes qui suivent la collision avec l’iceberg. La première version fait état d’un chaos indescriptible à bord à la suite de la collision. On évoque des hommes qui s’accaparent, armes au poing, des canots de sauvetage. On évoque également le suicide quasi immédiat du capitaine Smith et l’extinction de la lumière qui a accru la panique. La seconde version est privilégiée. Elle affirme que tout s’est passé dans le calme, tout du moins au début. Après la collision, peu de gens craignent que le navire ne sombre. La preuve en est que beaucoup sont retournés aux tables de jeu. La plupart des passagers refusent d’embarquer à bord des chaloupes et celles ci ne partent donc pas pleines. Alors que les chaloupes s’éloignent du navire, les lumières s’éteignent et le navire sombre alors que l’orchestre continue de jouer des airs religieux. L’arrière du navire s’étant presque complètement redressé, l’énorme paquebot sombra dans un grand remous. Cette version des faits est privilégiée par le journal. L’article se termine par les noms de quelques survivants français. Plus aucun bilan humain n’est avancé depuis le 18 avril.

Lundi 22 avril - Le 22 avril est le dernier jour d’existence du Titanic dans le Journal de Caen. L’article d’une dizaine de lignes est consacré au cas de Bruce Ismay. La polémique est lancée dès le 16 avril par le Daily Mirror qui publie à l’occasion une photo d’Ismay (ci-contre). Le journal anglais accuse Bruce Ismay d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur en raison de son appartenance à la direction de la White Star Line. Il fait l’objet d’une véritable cabale médiatique dans la presse New Yorkaise qui affirme que sa mort sur le navire était nécessaire dès lors qu’il restait des passagers à bord. Ismay se défend en protestant contre la manière dont la commission sénatoriale américaine a mené l’enquête. Il affirme que le pont était désert lorsqu’il a embarqué dans le dernier canot. Probablement sensible aux témoignages des survivants attestant l’aide apportée par lui lors de l’évacuation, la commission sénatoriale affirmera que rien ne permet de penser qu’Ismay ait bénéficié d’un traitement de faveur. Pourtant, il est resté un coupable éternel aux yeux de la presse anglo-saxonne. Il démissionne de la White Star Line en 1913 et se retire des affaires après la Grande Guerre pour vivre en Irlande jusqu’à sa mort en 1937. La presse calvadosienne n’est pas rentrée dans le débat de l’après-naufrage du Titanic. Tout juste a-t-elle rendu compte des conclusions de la commission sénatoriale américaine et de la commission britannique.

Le Titanic a donc fait l’objet d’une courte campagne médiatique dans la presse de Calvados. La presse anglo-saxonne a accordé une large place au naufrage et à la polémique née du naufrage pendant plusieurs semaines. Par exemple, le Times-Dispatch publie une « Edition spéciale Titanic » le 28 avril titrée : « L’horrible sort de la reine des mers lors de son voyage inaugural » (en anglais, les navires sont féminins).

On peut donc conclure en faisant plusieurs constatations. D’abord, la presse calvadosienne est complètement dépassée par l’ampleur de l’événement. Les informations erronées transmises par l’agence Havas sont, en grande partie, responsables de ce fiasco. Toutefois, là où la presse parisienne réussit, la presse calvadosienne échoue puisqu’elle ne parvient pas à couvrir avec exactitude la catastrophe. Véritable événement mondial aux yeux de la presse anglo-saxonne, le naufrage du Titanic ne sera pas perçu de cette façon par le lecteur calvadosien trop mal informé, alors que le paquebot avait fait escale à Cherbourg. Au sein même de la presse calvadosienne, les différences sont nombreuses. Certains journaux comme La Vallée d’Auge ne disent pas un mot sur le naufrage du Titanic. Enfin, la presse calvadosienne s’est bien gardée bien de rentrer dans la polémique d’après naufrage. Peut-être est-elle jugée trop « technique » pour le lecteur calvadosien. Quoi qu’il en soit, il est compréhensible que la presse ne suive pas les suites d’un événement qu’elle n’a pas perçu lorsqu’il a eu lieu.


[1] L’ensemble des coupures de presse étrangères proviennent de la médiathèque de l’Etat de Virginie (USA), Dossier intitulé « R.M.S. Titanic : Newspaper coverage of the sinking »), http://www.lva.lib.va.us , © Library of Virginia.

Aucun commentaire: